Solutions Intelligentes
Un système d’information géographique pour aider à développer Savannah
26 Jul 2022
ENL Property, le promoteur de Savannah Connected Countryside, a recours à un système d’information géographique (SIG) en vue de permettre un aménagement optimal du territoire. Victor Martin, spécialiste en la matière chez ENL Property, nous propose un éclairage sur cet outil stratégique.
Le SIG, un outil pertinent pour l’aménagement du territoire
Un SIG est un outil informatique qui permet de collecter, de stocker, d’analyser et de visualiser tous types de données géographiques. C’est une solution logicielle très pertinente pour le développement d’un smart village, notamment avec la possibilité de simulations sur les phases de projet. Elle est également très utile pour les besoins de gestion et d’actualisation des données géographiques d’un territoire.
Un support utile au développement de Savannah
« Chez ENL Property, le SIG nous permet de centraliser et d’organiser l’ensemble de nos données spatiales. Nous l’utilisons pour la gestion des terres du groupe, mais également comme support au développement de la Smart City de Moka et depuis peu, de la région de Savannah », explique Victor Martin, GIS Specialist du pôle immobilier d’ENL depuis 2020.
Chargé de continuer le développement du système mis en place il y a quelques années et d’assurer son bon fonctionnement, il est convaincu de son utilité. « Un SIG permet notamment la diffusion des données géospatiales de façon simple et efficace aux différents départements. Il permet aussi de centraliser les données et par conséquent, de faciliter les échanges entre les services », affirme-t-il.
Une foule de données pour les utilisateurs
Pour des pôles urbains en devenir comme Moka et Savannah, le SIG participe grandement à réussir leur transition écologique et leur transformation en des territoires connectés afin d’améliorer la qualité de vie des habitants. Quelles en sont les utilisations concrètes pour les usagers de la ville ? Le système permet notamment de localiser et d’indiquer l’emplacement des poubelles de recyclage, de répertorier les différents parkings de la ville et les moyens de transports, entre autres.
Ce système met une grande quantité de données à la disposition des utilisateurs, notamment concernant la partie cadastrale, qui est la plus consultée. En un seul clic sur un terrain via un smartphone ou un ordinateur, ils peuvent accéder à différentes informations comme la taille d’une parcelle, sa disponibilité ou non, la destination de l’emplacement (résidentielle, commerciale ou de bureau)…
« Les utilisateurs sont satisfaits et convaincus de l’utilité de ce système et des données mises à disposition. C’est un moyen de diffuser des données constamment à jour aux différents départements et aux potentiels futurs clients » déclare le GIS Specialist d’ENL Property. « Il n’est pas très simple de calculer ou d’estimer un retour sur investissement, mais on peut surtout pointer du doigt le gain de temps, d’efficacité ou encore en matière d’organisation qu’il procure.»
Système aux multiples possibilités introduit en 1996
Le SIG a fait ses débuts en 1996 sur la région de Mon Désert-Alma pour le suivi de l’exploitation de la canne à sucre. Depuis les années 2000, le pôle immobilier d’ENL le met à contribution au niveau de l’activité agricole du groupe, mais aussi pour la partie cadastrale.
En 2017, ENL a commencé à améliorer le SIG dans le cadre du développement de la Smart City de Moka, par l’intermédiaire d’un prestataire français qui s’est chargé de mettre en place les bases. Le fonctionnement est le même pour Savannah Connected Countryside, en tenant compte des spécificités et besoins de la région. L’expérience acquise au fil des années permet un développement plus rapide du système dans ce cas précis.
Les possibilités d’utilisation du SIG sont très nombreuses : « Nous tentons d’améliorer cet outil au quotidien. C’est aussi une technologie qui est en constante évolution. Il est donc nécessaire de rester en veille sur ses nouvelles fonctionnalités », soutient Victor Martin.
Compétences spécifiques requises
Le développement d’un SIG requiert certaines compétences spécifiques, notamment en géomatique (ensemble des outils et méthodes permettant d’acquérir, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques). Victor Martin les a acquises au cours de ses études d’ingénieur à l’Institut national des sciences appliquées de Strasbourg (INSA Strasbourg) en spécialité Topographie. Il faut également bien connaître les enjeux d’un tel système afin de pouvoir en tirer le meilleur parti, indique-t-il. « Nous sommes actuellement deux personnes à plein temps à travailler sur le développement et la tenue à jour de l’outil, avec mon collègue Jean Philippe Couronne.»